Quelle place pour le no code/ low code dans les entreprises – Compte rendu du talk de Alain Faure & Laurent Sollier à La Duck Conf 2020

Si le secteur de l’automobile se repose sur des plateforme pour industrialiser la fabrication des voitures. Pourquoi cela ne s’appliquerait-il pas au logiciel ? 

 

Le coût du développement d’un logiciel est de plus en plus important en vue des nombreuses exigences (qualité de code, gestion de version, disponibilité accrue,…), industrialiser certains cas d’utilisation est peut-être la réponse à ce problème qui marche si bien dans le secteur de l’automobile et permettre également de faire face à la pénurie de développeurs.

 

Cette démarche initiée il y a de cela 40 ans, connue aujourd’hui sous le nom de “No Code/ Low code”, va permettre de démocratiser le développement. 

 

Les plateformes de No code/ Low code se positionnent sur toutes les phases du cycle de vie d’un logiciel dont : la conception, le développement, les tests, le déploiement et la maintenance. Elle font de nombreuses promesses dont : permettre de créer une application entière en quelques minutes, minimiser les coûts de développement et temps de formation, démocratiser le développement,…

 

Comment trouver  la plateforme de No code/ Low code qui réponds à mon besoin ?  

 

Il existe de nombreuses solutions sur le marché, comment choisir la bonne plateforme ? 

En effet, on peut classer les plateformes dans deux types, 

  • Celles qui privilégient la facilité d’utilisation, leur flexibilité est donc plus limité
  • Celles qui privilégient la flexibilité (traiter différents domaines techniques : web, mobile, contrôle fin sur ce le fonctionnement, positionnement des éléments graphiques, couleur, etc…) mais qui sont plus difficile d’utilisation et qui nécessite donc la formation des utilisateurs

 

 

  • Joelle, l’entrepreneuse digitale a souvent besoin de créer des prototypes et des MVP pour valider des hypothèses, créer des applications pour ses événements,… Tout ça en ayant des contraintes de temps et d’argent et a surtout besoin de simplicité car elle a pas / peu d’expérience en développement. L’approche est ergonomique (exemple avec Comet), on génère une liste depuis une Google sheet que l’on peut modifier / compléter depuis Comet. 
  • Ce qu’il faut à Joëlle, c’est une stack No code de l’entrepreneur c’est à dire, un ensemble d’outils, chacun focalisé sur un problème qu’elle peut composer pour répondre à ses besoins

 

  • Attention cependant au choix de la plateforme et à la conception. La visée de ces applications n’est pas long terme mais un lancement rapide

Le puzzle de l’entrepreneur 

 

 

  • Tom le collaborateur augmenté, il travaille dans un département et il a besoin de créer une application, comme Joëlle, il aimerait réduire le cout de la création de son application, il aimerait également l’intégrer à des outils de bureautique déjà utilisés par ses équipes

 

  • Il lui faudrait donc une plateforme de Low code qui offre plus de flexibilité, de façon à ce qu’il puisse personnaliser le maximum de composants  
  • Ce type de plateformes sont tout de suite plus accès développement et donc nécessite une formation 

 

 

  • Paul, le développeur DSI, c’est un expert en développement, il a besoin de :
  • Répondre à des besoins métiers 
  • Couvrir des besoins générique (gestion de users, faire des écrans,…) 
  • Se libérant de la complexité technique 

 

    • Et s’intégrer à un SI existant 
  • Les réponses que peuvent apporter le Low code à Paul sont : 
    • une approche par modélisation des processus métiers
    • Intégration avec le reste du SI 
    • Gestion de code source
    • Une usine logicielle prête à l’emploi
  • Leur utilisation permet de réduire le warm-up (sorties d’écrans rapides), d’optimiser l’exploitation et de palier au manque de développeur en choisissant des personnes en reconversion.

Attention aux idées reçues :  

  • déploiement en quelques minutes. FAUX. La phase de conception reste présente et importante
  • coûts moindres. FAUX. Il y a le coût des licences
  • formation raccourcie. FAUX. De l’ordre de 2-3 mois
  • cross-plateforme. OUI mais l’UX n’est pas encore optimisée

Le no code / low code permet aux entrepreneurs et aux collaborateurs de palier à leur besoins rapidement avec une application potentiellement cross plateforme sans forcément avoir de connaissances en développement. 

Les outils à l’attention des développeurs sont maintenant matures et offrent des fonctionnalités du même niveau que des environnements de développement avec code : contrôle de code source, suivi de version, check de qualité du dev (même s’il y a pas de code !), déploiement dans divers environnements, automatisation de la chaîne CI/CD ….

Le point qui freine leur adoption est le vendeur locking.

 

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=jXFKyC0tEiw&list=PLXlbmbYadKH5wS5tkVUDuP9ygC3lYOVaA&index=6&t=0s

 

 

Un commentaire sur “Quelle place pour le no code/ low code dans les entreprises – Compte rendu du talk de Alain Faure & Laurent Sollier à La Duck Conf 2020”

  • "vendeur locking" ? Franchement faites un effort rédactionnel, le franglais ça passe à l'oral et encore... Parlez de "vendor locking" si vous voulez, mais en français c'est enfermement propriétaire. Vos lecteurs ne sont pas tous des initiés rompus à votre jargon. Merci.
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