O by OCTO : la tech, la sustainability, vous et nous
Cet article présente le cheminement et la vision d’OCTO Technology pour l’accompagnement de nos clients et de leurs écosystèmes face aux enjeux environnementaux et sociétaux. Il présente un panorama de nos racines, nos convictions et notre ambition au carrefour du digital et de la sustainability.
OCTO Technology est née dans la tech. En 25 ans, nous avons aidé nos clients à surfer sur toutes les opportunités que la technologie nous apportait.
Nous sommes passionnés de technologie, d’architecture, de méthodologies, et de management. Nous savons qu’une culture fertile est à la base du succès des projets et des produits que nous construisons avec nos clients depuis 1998.
Nous œuvrons aujourd’hui en priorité à aider nos clients privés en B2B et B2C, et nous sommes fortement engagés dans la création de services à valeur ajoutée pour les citoyens. Nous sommes B Corp depuis 2021, multi-lauréats de GPTW, etc. Nos clients qui connaissent notre expertise et notre curiosité aiguisées nous ont toujours demandé d’être les pionniers et les partenaires de confiance leur permettant de devenir eux-mêmes acteurs du changement. Jusqu’à un passé récent, nous avons toujours contemplé la technologie avec une passion et un empressement qui ne nous permettaient pas toujours d’avoir le recul nécessaire.
Mais depuis, notre regard a changé. Nous avons pris conscience que la technologie n’était pas neutre pour la société et l'environnement… que tous les projets ne valaient pas la peine d’être menés, et qu’un examen rigoureux était nécessaire. Nous avons écouté. Des spécialistes, des scientifiques, des militants, des sceptiques, quelques clients précurseurs, et surtout nous avons écouté, comme notre culture l’a toujours encouragé… nos Octos.
Nos consultantes et nos consultants ont toujours été le germe des changements qui nous ont fait grandir, à tous les sens du terme, depuis notre naissance. Parce qu’OCTO est une entreprise différente, singulière comme aucune autre sur ce marché. Parce que son mantra repose sur le partage des connaissances, parce que le produit c’est l’équipe, et parce que nous avons la chance et l’obligeance de respecter notre promesse à toutes les générations des Octos qui nous ont rejoints : une best place to grow.
Nous pourrions parler de ce que nous ont dit nos Octos, mais le refrain est familier : “la nécessité de trouver un supplément d’âme dans les missions au quotidien, la réduction des dissonances cognitives, la chasse aux bullshit jobs, une congruence et un équilibre de vie...”
Ce dont nous préférons parler, c’est ce qu’elles et ils ont fait de ces émotions et de ces convictions. Car l’OCTO que nous connaissions en tant que leaders est déjà profondément transformé de l’intérieur, il fallait simplement du temps pour nous en rendre compte.
Et ces changements, ces compétences développées, bouleversent nos savoir-faire et la proposition de valeur que nous sommes désormais capables d’offrir à nos clients. Jugez plutôt.
Au commencement était le geste
Nous sommes des artisans du code. Nous avons toujours travaillé par compagnonnage, pour transmettre les pratiques à la fois à nos Octos moins seniors et à nos clients, pour que le geste soit plus sûr.
Nous avons plus de 100 experts qui sont aujourd’hui capables de transmettre dans leurs gestes quotidiens les pratiques d’un numérique responsable, du respect de la confidentialité des données et du RGPD, à l’accessibilité des référentiels RGAA et RAAM, en passant par le référentiel général d’écoconception des services numériques (RGESN), à toutes les étapes de la chaîne de valeur logicielle : sécurité, design, développement, ops, architecture, traitement des données…
Des parcours de formation uniques sur le marché ont été créés et portés par OCTO Academy et nos partenaires, qui nous permettent aujourd’hui d’acculturer, former et rendre autonomes sur ces pratiques des divisions digitales et Informatiques au grand complet chez nos clients.
Ne pas embarquer nativement dans tout nouveau projet ces pratiques serait à notre sens un défaut de conseil vis-à-vis de nos clients. Au-delà des sanctions financières auxquelles ils seraient exposés, faire l’impasse sur un sujet comme l’accessibilité revient à ignorer entre 20 et 40% des utilisateurs concernés par un service numérique. Ce n’est pas qu’une question d’argent ou d’avantage compétitif. C’est une question de responsabilité et de qualité. Ce qui peut paraître aujourd’hui comme une différenciation est en réalité un must-have sur le marché du numérique.
En attendant, il est de notre devoir de convaincre nos clients et d’embarquer systématiquement ce questionnement lors de nos cadrages.
En fait, non, au commencement était le “why?” !
Le RGESN auquel nous avons eu la chance de contribuer invite avant tout à se poser la question de la nécessité d’un produit numérique. Depuis 2017, l’ADEME a contribué à populariser le concept d’économie de la fonctionnalité. Aujourd’hui, chaque Octo doit avoir en lui un “dévendeur” qui veille.
Nous avons toujours été extrêmement vigilants à faire en sorte que le design soit au cœur de notre démarche produit. Notre capacité à challenger dès cette phase cruciale, puisqu’on estime que 80% des impacts futurs d’un produit ou d’un service numérique sont cristallisés lors du design - n’est pas nouvelle. Nous avons toujours, et nous continuerons à systématiquement questionner l’expression initiale du besoin pour la confronter à la réalité opérationnelle de nos utilisateurs.
C’est le même questionnement que le Product Management éco-responsable apporte aujourd’hui. Dans sa capacité à projeter les conséquences sociétales et environnementales d’un produit “à l’échelle”, selon des scénarios d’adoption, dans la recherche de manières de mobiliser du low tech ou de contribuer à des communs, dans une philosophie radicalement lean, vent debout contre les systèmes sous-optimaux.
Il y a un bénéfice associé à apporter ces questionnements à nos clients : nous leur faisons économiser du temps, de l’énergie, et de l’argent. Et nous avons avec eux une conversation qui renforce pour les collaborateurs leur propre alignement entre les aspirations et la réalité de leur métier, donc leur engagement.
Dit autrement, il ne doit plus y avoir un seul cadrage de projet ou de produit (Chez OCTO, ce cadrage né de l’agile se nomme cadrage 360° et nous y intégrons dorénavant ces enjeux), qui n’explore pas à la fois la finalité et les modalités de réalisation d’un produit ou service numérique, avec une appréciation de son cycle de vie (ACV) ou du Donut (cf infra). Demain, nous serons comptables devant nos clients des impacts environnementaux et sociétaux, des produits que nous réalisons avec eux.
C’est une condition indispensable si l’on veut œuvrer pour des produits numériques essentiels au progrès de nos clients (pour citer notre raison d’être).
On ne peut toujours pas piloter ce qu’on ne mesure pas…
Rédacteur des Géants du Web, nous savons chez OCTO à quel point l’obsession de la mesure a été déterminante dans le succès des GAFAM il y a 10 ans. Nous ne les prenons plus comme modèles, mais nous sommes toujours convaincus de l’impérieuse nécessité de mesurer en continu pour piloter la performance des applications.
La mesure est également le sujet du moment en matière de Sustainability, et sa popularité s’accélère grandement avec l'avènement de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Appuyée sur la taxonomie européenne, exigeant la publication d’une analyse de double matérialité prenant en compte non seulement les aspects financiers mais les impacts sur les parties prenantes et la planète, elle oblige de facto toutes les entreprises avec lesquelles OCTO travaille à publier en 2025 un rapport à partir de données collectées dès le 1er janvier 2024.
En parallèle, nous travaillons également avec des partenaires qui permettent d’analyser en continu les systèmes d’information ou les applications web des clients, pour estimer leurs émissions de carbone, leurs impacts sur les ressources d’eau douce et quelques unes des 9 limites planétaires identifiées et reprises dans le donut de Kate Raworth (sans oublier de prendre en compte le plancher social).
Par la force de cette contrainte réglementaire, nos clients sont confrontés à une complexité inhérente à leurs organisations et leurs cultures hétérogènes de gestion de la donnée qui nécessite une action urgente. Nous pensons qu’il y a, pour ceux qui se donneront la peine de dépasser une vision confinée au reporting, une opportunité de faire un saut quantique dans la gestion automatisée et en continu de leurs données ESG, et donc, dans l’amélioration de leur performance d’entreprise et de leur influence dans leurs écosystèmes.
La comptabilité multi-capital telle que nous l’a présentée Delphine Gibassier, avec laquelle nous collaborons, doit encore mûrir, mais l’accélération de la convergence des normes à laquelle nous assistons ne fait aucun doute : demain la valorisation des entreprises ne dépendra plus seulement des attentes du consensus financier, c’est l’ensemble des paramètres économiques, environnementaux et sociétaux qui seront appréciés par les investisseurs, car investir est une affaire de long-terme.
Les deux prérequis à court terme sont de pouvoir gérer les données et les transformations complexes et transverses. C’est notre cœur de métier.
À la recherche de “l’atténuation”
Primum non nocere, disait Hippocrate. L’une des premières préoccupations de la réglementation européenne évoquée plus haut, est de s’assurer que les organisations ne causent pas un tort significatif à la l’habitabilité du monde dans lequel nous vivons, et à la société.
Notre mission chez OCTO est d’inscrire nos clients avec nous dans l’émergence d’écosystèmes vertueux, mais cela va prendre du temps, et dans l’intervalle, il nous est nécessaire de les aider à faire mieux, sur le périmètre sur lequel ils peuvent agir directement.
Cette phrase d’Agnès Crepet (Fairphone) à notre conférence 2023 de la School of Products résonne : “nous allons là où c’est sale”, rappelant ainsi le premier des engagements de cette marque, qui voulait d’abord s’assurer de l’humanité des filières d’extractions minières avant de penser l’impact environnemental.
Chez OCTO, nous avons ce même sens des responsabilités. Nous ne fermons la porte à aucun client, mais pas pour n’importe quel projet. Nous cherchons des missions dans des secteurs sensibles, si toutefois nous pouvons aider à accélérer la réduction des impacts et réduire les nuisances environnementales et sociales causées par une activité humaine et industrielle.
Pour cela, nous nous appuyons notamment sur nos compétences lean, data & AI, IT & OT, et celles de nos clients pour réussir à accélérer la décélération. Avec une vigilance accrue sur les effets rebond potentiels.
L’adaptation n’est pas une option
Les travaux de Darwin nous rappellent que ce n’est pas le plus fort, mais bien celui qui apprend le mieux à s’adapter, qui survit. Aujourd’hui, de nombreux observateurs nous indiquent leur préoccupation vis-à-vis du rythme d’augmentation des émissions (de CO2 par exemple) de notre industrie de l’IT. Ils ont raison. Mais il faut pousser le raisonnement plus loin.
En tant qu’entreprises, nous pouvons et devons mettre tous les moyens en œuvre pour réduire les impacts de notre IT, et pour contribuer par l’IT chaque fois que c’est pertinent à atténuer ces externalités, certes.
Nous devons aussi nous préparer à vivre dans un monde où la disponibilité de l’offre technologique ne permet plus de répondre de manière parfaitement élastique à la demande. Un monde où la pénurie fait partie du quotidien et doit être abordée et intégrée en tant que risques probables pour renforcer la résilience de toute organisation.
Les périls qui menacent ce que nous considérons aujourd’hui comme une “donnée” sont nombreux, et, la géopolitique de l’extraction minière, la guerre économique, les épisodes pandémiques, l’émergence d’un nationalisme numérique, autant que le dérèglement climatique exigent d’étudier des scénarios d’adaptation et de changer certaines habitudes dès maintenant.
Comment cela se matérialise-t-il dans l’accompagnement que nous faisons aux côtés de nos clients ? Dans nos missions d’audit, nous étudions les vulnérabilités et nous aidons à construire ces scénarios, au-delà des menaces de cybersécurité, permettant de réfléchir dans un monde à la frugalité (numérique) imposée, afin de piloter les risques. Dans notre façon de gérer nos actifs informatiques et le code que nous faisons tourner, nous agissons en tendant à faire “le numérique de demain avec les équipements d’hier” (Benjamin Ninassi, voir aussi les travaux de Tristan Nitot sur la loi d’Eroom - loi de Moore dite inversée). Notre média Frugarilla nous permet de donner une résonance à la nécessaire radicalité numérique dont il ne s’agit plus que de savoir si nous la choisirons avant de la subir.
La redirection des modèles d’affaires
Compte tenu des trajectoires contraintes qui se dessinent, l’adaptation que nous évoquons n’est évidemment pas cantonnée au numérique. Comment faire vivre et s’épanouir une économie en réduisant nécessairement et durablement les flux physiques ? La meilleure solution est de substituer aux modèles économiques volumiques que nous connaissons depuis l’ère industrielle, des modèles économiques serviciels, basés sur la fonctionnalité et l’usage (cf. Christophe Sempels et l’institut de recherche-action Lumia, avec qui nous travaillons). De plus en plus de clients explorent ce chemin.
Cela implique aussi de dépasser le cadre conventionnel de sa chaîne de valeur d’origine pour pouvoir étendre la durée de vie des produits, leur en donner une seconde, et travailler davantage l’ancrage local pour recycler par exemple, avec les meilleurs rendements environnementaux (mais aussi sociétaux par l’emploi dans les bassins locaux).
C’est ce que nous évoquons dans la raison d’être d’OCTO lorsque nous parlons de “contribuer à l’émergence d’écosystèmes vertueux”. Nous savons qu’aucune entreprise ou presque ne peut être régénérative par nature. En revanche, nous croyons que repenser les modèles d’affaires et les écosystèmes est nécessaire pour une économie qui prend davantage soin de la maison (ce qui est son rôle au sens étymologique). Nous œuvrons aussi dans une philosophie de construction de communs inspirée par l’open source, parce qu’avec le recul dont nous disposons, cette approche a prouvé son intérêt et son efficacité pour gérer de manière communautaire, avec des règles partagées, auto-générées mais appliquées avec rigueur, de nombreuses formes de ressources.
Que signifie “sustainable” pour OCTO ?
Nous n’avons pas au moment où j’écris trouvé de mot(s) qui nous donne(nt) une traduction française satisfaisante de “sustainability”, alors il est possible que nous vivions avec cet anglicisme quelque temps encore. Ce n’est pas là l’essentiel. Nous préférons ne pas débattre sur l’étiquette, mais sur le fond.
Et au fond, nos activités en matière de sustainability chez OCTO recouvrent deux choses :
- Celles qui mobilisent les savoir-faire propres évoqués dans ces lignes : écoconception, conseil, audit, formation, stratégies et projets ou produits au service du pilotage de la RSE, de l’atténuation, de l’adaptation ou de la redirection
- Ce que nous faisons avec des clients dont la raison d’être et/ou les engagements en matière de sustainability sont en résonance avec ceux qui nous animent chez OCTO
Elles s’articulent autour de nos 3 métiers phares : le conseil, la réalisation et la formation. Elles se vivent à toutes les échelles : équipe, BU /entités, organisations publique ou privée, écosystèmes.
Il est temps de se mettre à l’O
O by OCTO n’est pas une marque déposée, un copyright. Ce serait plutôt un copy “left”. C’est notre philosophie de partage pour donner vie à ce que nous venons de décrire. L’O, comme l’eau du vivant qui irrigue notre pensée et notre action. L’O comme le zéro, l’un des 2 chiffres sur lesquels a reposé le premier siècle de l’informatique. O, une lettre comme un cercle englobant en ouverture croissante. O enfin comme l’initiale, la racine d’OCTO, une bouche qui essaime la parole et se nourrit de celles des autres, celle par laquelle passe la connaissance mais aussi le sourire et la joie.
Et c’est important. Car ce que nous entreprenons avec nos clients et nos partenaires est difficile et demandera des efforts à chacun.
Notre objectif chez OCTO, c’est de faire ces efforts avec enthousiasme et pragmatisme. En accord avec les valeurs humaines et solidaires qui nous animent, Avec le plaisir que nous avons à travailler ensemble à des réalisations marquantes, En incarnant une force d’innovation et de recherche-action qui conjugue technologie et sobriété, avec esthétisme et utilité, En animant une communauté à l’œuvre pour la création et le partage de communs partout où cela peut catalyser la diffusion des savoirs essentiels, En aidant toutes celles et ceux qui ont ou prennent des rôles au cœur des enjeux de sustainability à comprendre et maîtriser la technologie nécessaire… … Et à engendrer le changement souhaitable dans nos sociétés.
There is a better way: O, by OCTO.
Cet article a été rédigé par Frédéric Lenci, Partner, et l’équipe O by OCTO : Charlotte Abdelnour, Sara Boucherot, Amandine Capelle, Dragos Dreptate, Jonathan Litty, Benjamin Morali, Alexis Nicolas, Tristan Nitot, Margaux Nonclercq, Wojciech Wojcik.