Interview Laurent Sollier "OCTO est plus que mon employeur, c’est aussi une société humaine qui pousse à réfléchir sur des sujets qui sont autres que nos activités professionnelles."
Alors que Laurent travaille chez OCTO depuis seulement 1 an, il a été invité à faire un talk sur le No-Code/Low-Code aux côtés d'Alain Faure. Il nous raconte son expérience pour en arriver jusqu'à sa participation à La Duck Conf.
Peux-tu nous rappeler ce qu’est La Duck Conf ?
Alors, pour moi c’est l’extension des échanges internes d’OCTO. Chez OCTO, tous les employés sont invités à partager leurs études et leurs sujets. Pour La Duck Conf, de la même manière, les archis sont invités à faire ce même travail de partage mais avec le reste du monde au sein d’une conférence.
Par ailleurs, je connaissais La Duck Conf avant même de venir chez OCTO car dans mon activité précédente on faisait une veille des sujets archis et cette conférence était dans notre viseur depuis le début de sa création, soit 3 ans.
Tu speak alors que ça fait seulement un an que tu es chez OCTO ! De quoi parle ton talk ?
D’abord, je n’étais pas tout seul, j’ai speaké avec Alain Faure, mon binôme. Notre talk portait sur le no-code / low-code ou comment mettre en oeuvre des applications en minimisant la production humaine de code source.
Comment s’est organisée ta participation à La Duck Conf ?
Pour être recruté en tant que Manager Référent, j’ai dû terminer mon cursus par une présentation à mes pairs afin de valider ma capacité à échanger et à présenter. Dans le cadre de cette étape de mon recrutement, j’ai choisi comme sujet de réflexion le no-code, low-code. Par la suite, naturellement, cela m’a amené à échanger avec les Octos. J’ai découvert que ce sujet était aussi traité par d’autres personnes, en l'occurrence Alain et on a commencé à discuter ensemble. J’ai donc réalisé ma présentation pour valider ma période d’essai et Alain, quant à lui a réalisé un BBL sur le sujet. Tout Octo est invité à partager son savoir dans les BBL (“Brown Bag Lunch”, des moment de partages organisés entre midi et deux chez OCTO). Notre binôme avec Alain s’est construit indépendamment de l’évènement et c’est cet esprit d’équipe qui nous a amené jusqu’à ce talk.
Il y a eu un certain engouement généré par nos différentes présentations et nous avons été invités à faire une proposition pour La Duck Conf 2020. Ainsi, c’est bien l'émergence du sujet en premier lieu chez OCTO qui a fait que c’est devenu un talk potentiel et que nous avons été sollicité par les organisateurs de la conférence.
Il y a eu toute une étape de validation interne avec des baffes (feedback sur un sujet donné) pour vérifier que nos sujets étaient bien étayés, bien argumentés. On a été challengé mais on a été sélectionnés !
Quel est ton parcours ?
Je suis un pur produit des sociétés de services, j’ai commencé en 2000 en tant que développeur (sous le langage java) puis au gré des opportunités je me suis orienté vers la conception du code source, la conception d'applications et finalement l’architecture des applications. Mon domaine s’est élargi grâce à différents sujets qui m’ont amené petit à petit vers l'architecture de SI, c’est à dire à comprendre comment les applications communiquent les unes entre les autres.
Après 20 ans d’expérience, et 20 ans à suivre de loin les aventures OCTO, j’ai répondu à l’appel du pied d’un ancien collègue pour rejoindre ces dernières. Je n’avais aucune certitude d’y être pris, il y a une telle image d’excellence OCTO et j’étais inquiet que mon profil de senior ne match pas avec une société d’experts comme OCTO. Je ne code plus, je ne développe plus et je me demandais ce que je pouvais apporter à l’entreprise. Finalement, pour mon plus grand bonheur j’ai été embauché !
J’ai découvert de la bienveillance générale dans cette entreprise. Ce n’est pas l’individu qui est bienveillant mais c’est l’entreprise, c’est véritablement inscrit dans son ADN ! C’est une chose très rare que je n’ai croisé nul part ailleurs. Ce qui me marque également beaucoup chez OCTO, c’est la responsabilisation forte et positive des employés. On est tous responsable de l’entreprise sans hiérarchie entre nous. Dernier point fondamental qui m’impacte : la non-différenciation entre les employés, qu’on soit consultant, dans une équipe “corporate”, n’importe où.
En quoi consiste le métier d’architecte SI chez OCTO ?
Il s’agit d’accompagner les clients dans leur transformation de système informatique pour embrasser les nouveaux usages. On parle surtout de transformation digitale.
Lorsque nous avons un client qui a un existant applicatif, la transformation est loin d’être simple puisqu’il faut s’appuyer sur des applications existantes et pouvoir les faire évoluer afin de s’aligner sur ce qu’est la transformation digitale.
Ainsi, mon métier est d’identifier les leviers de transformation qui existent dans un système d’informations, les travaux qu’il faut envisager, la coordination entre les applications pour donner un ensemble cohérent. Il faut que les interfaces entre les applications soient bien coordonnées et que cela fonctionne.
Quelles sont les avantages à être un archi chez OCTO ?
Quand je suis arrivé, je pensais que ce serait la disponibilité d’un savoir-faire technologique. Car pour un architecte SI, c’est très important de pouvoir s’appuyer sur des architectes experts, des sachants qui vont vous dire ce qui est techniquement réalisable. Et chose que je n’avais pas identifié et anticipé, chez OCTO, il y aussi un savoir-faire sur beaucoup d’autres domaines. Notamment sur le volet organisationnel : comment permettre aux clients d'exprimer leurs besoins de la façon la plus pertinente possible, comment organiser des ateliers et faire de la co-construction, comment apprendre à avoir une autre posture et ne pas travailler à “la place de” mais travailler avec. La disponibilité des sachants sur les nouvelles approches métiers, sur tous les angles de l’entreprise est incroyable.
En d’autres termes, ce que je pensais être une entreprise technique est en fait une entreprise globale. Nous pouvons solliciter des personnes qui vont nous permettre de nous projeter sur de futures approches métier, ce qui va nous permettre de construire des SI qui se projettent sur les futurs usages et pas seulement sur les futures technologies. Et en tant qu’architecte de SI, ça vaut de l’or.
Quel sera ton prochain challenge ?
Généralement, un architecte SI intervient sur des projets à long terme. Or OCTO a la particularité d’être très pragmatique dans la réalisation de projets et vise à identifier au plus tôt si les attendus sont réalisables. Ainsi, aujourd’hui, un de mes challenge est de faire aboutir une plateforme IoT, de sorte à déployer chez le client un objet informatique qui va capter de la donnée. Dans l’esprit OCTO, nous allons donc quitter l’approche documentation pour aller sur des actions concrètes, des transformations visibles et pas seulement rédigées.
Et pour finir qu’est-ce qui t’a marqué au cours de ta première année chez OCTO ?
La Duck Conf est arrivée pile poil un an après mon arrivée. Cette première année chez OCTO pour moi a été marquée par différents éléments. Tout d’abord, la culture du partage : pouvoir échanger constamment avec les Octos à travers les BBL. Ensuite, le fait d’être challengé régulièrement par mes pairs, et par la recherche permanente de toujours vouloir faire mieux : “there is a better way” ; on est ****toujours challengé sur nos prises de position. Il y a aussi une culture de la reconnaissance, car être invité à faire La Duck Conf, c’est reconnaître le travail réalisé par les individus. Personne ne s’est approprié notre travail, nous sommes restés les acteurs de notre sujet, de la première idée jusqu’au talk.
OCTO me rappelle ce qu’est l’inclusion : OCTO est plus que mon employeur, c’est aussi une société humaine qui pousse à réfléchir sur des sujets qui sont autres que nos activités professionnelles. Par exemple, on réfléchit vraiment à réduire la comptabilité carbone.