qu’il s’agit de partager des métriques et d’être capable de transformer des variables techniques (augmentation des temps de réponse...) en variables business (baisse du CA généré...). Et qu’une des clés du succès d’interprétation de ces métriques est la collaboration entre les études (la compréhension du code) et la production (la compréhension des serveurs, du réseau...)
“qu’agilifier” le processus de développement c’est bien mais que le véritable enjeu c'est l'agilité "business" qui passe par la réduction du délai global “from concept to cash”, de l’idée à la mise au production. Cela passera entre autres par des déploiements plus “agiles”, sur l'exemple de Flickr, qui réalise 10 déploiements quotidiens
Atteindre cet objectif ne se fera pas sans douleur et trouve des leviers d’amélioration dans 4 axes :
de l’outillage qui permettra d’industrialiser l’infrastructure et de rassurer la production sur la façon dont cette infrastructure est utilisée par les études. C’est un des gènes du cloud : le self service. Les offres de cloud public sont matures sur le sujet mais certaines offres (VMWare par exemple) visent à reproduire ces modes de fonctionnement en interne. Mais sans forcément aller à ces niveaux de maturité, on peut imaginer l’utilisation d’outils type Puppet, Chef ou CFEngine...
de l’architecture qui peut permettre de décorréler les cycles de déploiements, de déployer du code sans pour autant déployer la fonctionnalité...
du processus qui permettra de fluidifier tous ces échanges. Comment déployer plus souvent ? Comment limiter ses risques en déployant progressivement ? Comment appliquer les leçons de "flux" tirées de Kanban à la production ? Comment repenser les mécanismes de communication et de coordination à l'oeuvre sur la frontière études/production ?
En définitive ces 4 axes nous permettront d'atteindre les objectifs supérieurs de DevOps : améliorer la collaboration, la confiance et l'alignement d'objectifs entre les études et la production.