D'étudiant à mentor : rencontre avec notre Octo Thomas Le Flohic
Thomas a fait un véritable parcours “à la OCTO” : après son école d’ingé, il rentre en stage au sein de notre tribu VIBE (Virtual Immersion and Bot Experience) et rejoint définitivement l’entreprise en intégrant le programme Skool. Un de ses profs à l’école était un Octo, Fabien. C’est ce qui lui a donné envie de venir frapper à notre porte. Comme lui, Thomas a voulu garder un lien avec l’école et transmettre son savoir. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans l’accompagnement d’un projet de fin d’étude pour des étudiants de 4e année (à base d’agilité, de kanban et de bonnes pratiques !) Meet Thomas !
Raconte-nous comment tout a commencé ?
En dernière année, je savais que je voulais continuer à garder un lien avec l’école, ne serait-ce que pour voir l'évolution des programmes, garder un contact avec les profs et les élèves des autres années... Je ne voulais pas couper net. Ça m'intéressait particulièrement de voir comment les élèves des années suivantes évoluent, mais aussi de pouvoir transmettre tout ce que j'avais appris en quelques mois chez OCTO. Je pense que c'est crucial de voir le côté “entreprise” et pas seulement la théorie. Mon chef de labo avait proposé à quelques personnes de ma promo d'encadrer un projet de fin d’année pour les 4e année. J’ai saisi l’occasion et j’ai donc accompagné un groupe de trois étudiants. Pour eux, ce projet était comme un mini mémoire sur 4 mois. Donc c’était un gros enjeu, avec un gros coefficient. Ils m’ont accordé une belle confiance.
Ce n’était pas impressionnant d’encadrer des étudiants, alors que tu sortais toi-même d’école ?
J’avais un peu une boule au ventre car c’était un vrai challenge. Mais ce qui m’a poussé, c’est le partage des connaissances. Ça a toujours été le cas, même dans mes projets perso. Par exemple, j’ai toujours voulu transmettre à mes potes de promo le résultat de ce que j’avais fait, résumer, vulgariser ce que j’avais pu apprendre. Ça me permet aussi de formaliser et mettre des mots sur ce que j'apprends. Le projet avec les étudiants était donc une autre manière de partager mes connaissances techniques et la manière de travailler chez OCTO.
Quel sujet avez-vous choisi ?
J'avais carte blanche sur le choix du sujet. La seule contrainte était celle du temps : sur 3 ou 4 mois. J'ai fait quelques ébauches de cahiers des charges de projets qui me semblaient pertinents. Je voulais un sujet modulable, qui couvre pas mal de choses. Pas forcément pour aller en profondeur, mais pour les aider à acquérir un bagage technique solide et à être polyvalent.
Et quel était ton rôle, concrètement ?
Mon rôle était d'encadrer le chemin qu'ils allaient prendre – de les orienter sur les technos, sur la façon de penser le projet par rapport à une librairie qui existait déjà, de les aider à tâtonner, à regarder dans les recherches, etc. J'étais aussi le PO, je portais la vision métier : j'exprimais le besoin, je les aidais à le découper en plusieurs tâches fonctionnelles et à se recentrer (si besoin) sur les étapes qui apportaient le plus de valeur. J'ai eu la chance d'avoir des étudiants super compétents d'un point de vue technique. On a pu se concentrer davantage sur la gestion de projet en agile et la façon de tirer de la valeur fonctionnelle. Ça permet de bien dérouler !
Ce bagage agile, tu le tirais de la Skool ?
Et du coup, comment vous vous êtes organisés ?
Et là ils ont présenté le projet ?
A la base, ils avaient choisi ce projet car on touchait pas mal de technos différentes alors que les autres étaient assez silotés – centrés sur une seule techno, une seule compétence. Et à la fin, ce qu’ils ont retenu, c’est principalement comment démarrer et bootstrapper un projet, comment l'architecturer, découper les tâches qu’ils devaient faire, etc.