10 ans à OCTO

Disclaimer : Après avoir écrit cet article, je me suis demandé s’il avait sa place sur le blog OCTO. J’ai demandé l’avis de notre service com et des Ressources Humaines qui ont accueilli l’initiative avec enthousiasme. C’est quelque chose qui n’a jamais été fait, mais c’est surtout suffisamment rare à notre époque – et pour notre génération – pour souligner les raisons d’une telle fidélité.

J’ai rejoint OCTO le 26 Août 2006. À cette époque j’étais jeune, insouciant et développeur Java. Je sortais d’une expérience d’un an chez un marchand de viande, pardon une SSII (ou ESN maintenant) où je commençais à dépérir. Désireux d’apprendre, je découvrais les livres blancs OCTO et surtout l’ouvrage « Une politique pour le système d’information« . Après quelques entretiens, me voilà lancé dans l’aventure ! 10 ans et quelques 30 missions plus tard, récit d’une aventure passionnante…

Où suis-je ?

À mon arrivée chez OCTO, ma première impression était « Mais où suis-je ? Comment les gens peuvent-ils connaître autant de choses ? » Et la plus angoissante : « Comment trouver ma place et leur apporter de la valeur ? » Nous étions à l’époque environ 70 et j’étais subjugué par tant de connaissance et de diversité. Je le suis encore aujourd’hui, avec un peu plus de 270 consultants, le panel de compétences est une vraie richesse pour OCTO et les Octos.

Lost

Partageons ce qui nous départage

Heureusement pour moi, il y a chez OCTO un sens de l’entraide et du partage sans commune mesure. Outre les nombreuses mailing lists, j’ai donc pu assister aux BOF, aux TOC, aux BAF (qui sont ensuite devenus des PG), aux BBL, … Vous ne comprenez rien ? Alors vous devez ressentir ce que je disais au paragraphe précédent :) Derrière ces acronymes barbares se cachent simplement différents types de meetings pour échanger sur des sujets (très) variés.

Partageons ce qui nous départage

Votre mission… si toutefois vous l’acceptez

La diversité se manifeste également au niveau des missions. J’ai commencé par la mise en place de Maven (v1 à l’époque) et d’intégration continue dans une banque, enchaîné par un audit d’application dans une autre banque, le développement d’une solution de SSO dans une troisième, des missions de support Java dans des cellules transverses. J’ai suivi la naissance d’Android et enchaîné les missions de développement, lead technique sur des projets mobiles d’envergure (Le Monde notamment). Sans oublier les missions de conseil, les cadrages d’architecture, l’animation de formations, etc… C’est à mon avis ce qui rend notre métier si intéressant et qui fait le succès d’OCTO.

mission impossible
Bien sûr, tout n’est pas toujours rose et certaines missions peuvent perdre en intérêt, ou devenir compliquées à cause d’enjeux souvent politiques plutôt que techniques. Cela m’est arrivé 2 fois et à chaque fois, OCTO a fait en sorte de me sortir de mission le plus rapidement (et proprement) possible. C’est la raison pour laquelle j’avais quitté mon poste précédent : il n’est pas concevable pour moi de rester sans apprendre. Et c’est également une des valeurs d’OCTO: les consultants passent avant les clients (autant que possible).

Live & Learn

Un autre excellent moyen d’apprendre est de participer à des conférences. Rares sont les boîtes qui permettent (et même encouragent) leurs consultants à participer à ce genre d’événements sur le temps professionnel.
Je ne compte plus le nombre de conférences auxquelles j’ai pu assister, soit en tant que spectateur soit en tant que speaker, tout au long de ces 10 ans: Devoxx, Droidcon Londres & Paris plusieurs années de suite, Mdevcon à Amsterdam et même Google I/O ! Sans oublier USI à laquelle j’assiste presque systématiquement depuis le début (quelle idée de se marier en même temps que l’USI ?!). Je n’oublierai jamais l’intervention de Neil Amstrong !

Il y a bien d’autres choses que je n’oublierai jamais : les voyages internes (Laponie, Senegal, Maroc), les weekends ski, les innombrables parties de babyfoot (je dois avoir cumulé quelques jours/homme de jeu :)), les plénières, les BBQ chez François (notre PDG), les soirées post co-LOB… Bref tous ces moments où l’on a pu célébrer et qui font qu’OCTO n’est pas seulement un lieu où l’on travaille, mais également un lieu de vie.


live as if you were to die tomorrow learn as if you were to live forever

Croissance

Au cours de ces 10 ans, OCTO a grossi (effectifs x 5), des gens sont partis, des gens sont arrivés, certains sont même revenus (voire repartis…) et OCTO s’est (ré)organisé, structuré : les LOBs métiers ont succédé aux LOBs techniques, puis ont elles aussi subi des réorganisation (ex : LOB Banque/Assurance => LOB Banque + LOB Assurance => LOB banque de détail + LOB banque d’investissement + LOB Assurance => retour à la LOB Banque/Assurance :) ), et finalement les tribus ont été créées. Au cours de ces différentes modifications, j’ai eu l’occasion de côtoyer un certains nombres de managers (8 pour être exact), chacun avec son style, mais chacun avec la même volonté de me faire progresser. Merci messieurs.

En 10 ans, OCTO s’est aussi répandu : Maroc, Suisse, Belgique (RIP), Brésil, Australie et je remercie mes amis Hélvètes de m’avoir accueilli l’an dernier.

Progression des effectifs

Merci

Puisque nous en sommes aux remerciements, et pour conclure ce billet, je remercie tous les Octos qui font qu’OCTO est une boîte hors du commun, et un merci tout particulier pour ceux avec qui j’ai eu l’occasion de travailler et ceux qui sont devenus des amis. J’en profite également pour souhaiter un joyeux octoversaire à Nelly et Arnaud qui sont arrivés à la même époque que moi.

7 commentaires sur “10 ans à OCTO”

  • C'est assez indécent comme article étant donné le nombre de départs qu'il y a eu.
  • Tu m'étonnes que le service marketing, comm, RH doit adoré, le tableau est idyllique ! Dommage de ne pas faire un bilan objectif... Pour rétablir quelque peu le tableau voici quelques faits : Certains consultants trouvent grâce mais pour combien qui ont des taux d'occupation à >99%, oubliés chez les clients dans des missions inintéressantes malgré les demandes de changements multiples et à qui ont dit d'être patient quelques mois ? Comme une SSII Les objectifs de marge opérationnelle et les coûts de l'encadrement (les managers à plus de 100kE qui ne sont jamais chez les clients et les armées marketing et RH) sont loin de permettre la mise en place d'une méritocratie. Comme une SSII Concernant l'USI tu ne parles pas du fait qu'Octo exige désormais de poser des RTT pour y assister, que les conférences sont priorisés pour les clients payants et que bon nombre d'entre nous doivent assister à de simple live retransmis sur une télé dans une autre pièce... Finalement il est aussi possible de poser des RTT et d'aller voir un TEDX Paris. Comme une SSII Et en 10 ans le contexte à bien changé ! : - Tu peux avoir des missions tout aussi passionnantes en tant qu'indep. en gagnant 2x mieux ta vie, - Ne pas attendre qu'un commercial daigne "te sortir" de la mission - on note la passivité et la dépendance de ce modèle. Comme une SSII - Avoir autant de conférences et de Meetups que tu le souhaites, les échanges entre Octo, c'est bien mais les échanges avec les communautés c'est tellement mieux (en + il y'a tjs des Octo aussi...et plein de consultants d'autres SSII OCTO c'est une SSII, avec beaucoup de marketing, dommage d'en contaminer le blog... BG.
  • Je suis sincèrement attristé par ces commentaires mais voici quelques éléments de réponses : - J'ai personnellement eu envie de rédiger cet article pour retracer mes 10 années d'expérience à OCTO (ca n'arrive pas tous les jours). Ca n'a été fait à la demande de personne (ni RH, ni marketing) et l'article est tel que je l'ai rédigé (hors fautes d'orthographes). - Le tableau est "idyllique". Le mot est fort mais si je n'avais pas été satisfait, je n'y serai pas resté 10 ans. Il y a eu des périodes plus dures que d'autres c'est sûr, avec des doutes, mais je ne suis jamais resté plus d'un mois sur une mission qui ne me convenait plus. - Concernant l'USI, il y a du y avoir des retransmissions vidéos pour les OCTO pendant 2 ou 3 ans pour les keynotes par manque de place. Ce n'est plus le cas aujourd'hui au Carrousel du Louvre. - Effectivement, il faut maintenant poser des RTT pour pouvoir y assister. Je pense que peu de sociétés peuvent se permettre un manque à gagner de 270 consultants sur 2 jours... - Quant aux départs, bien sûr qu'il y en a et qu'il y en aura toujours, vous en faites vraisemblablement partis. Et il y a très certainement des ex-octos plus heureux hors d'OCTO, c'est tout ce que je peux leur (vous) souhaiter.. Un mot pour conclure : on n'est pas au monde des bisounours, OCTO doit faire des bénéfices, les consultants doivent travailler. Il y a bien sûr des choses à améliorer et tout le monde n'y trouve pas forcément sa place. Mais personnellement, et c'est pour ca que j'ai écrit ce post, je m'y sens bien !
  • Merci pour cet article Jérôme ! Je trouve l'initiative géniale de vouloir faire spontanément un retour sur le tiers de ta vie que tu as passé ici. Et oui, on n'a pas tous la même expérience dans chaque entreprise, tout n'est pas rose, il y a des couacs mais ce qui compte selon moi c'est l'intention avec laquelle OCTO souhaite à chaque étape faire les choses en prenant en compte le bien-être de ses consultants et de l'ensemble de ses collaborateurs. Les moments difficiles, ceux où l'on pense partir, ceux où l'on se rend à nouveau compte qu'OCTO fait partie de ces boites que l'on considère à part, les rencontres magnifiques avec les Octos (anciens ou actuels)... tout cela résume bien aussi mes 10 ans passés ici... Merci encore !
  • Entre un marchand de viande hard et un marchant de viande soft, il n'y a pas de différence fondamentale si ce n'est la qualité de la matière grise louée. A quelque ajustements près, SSII et cabinets de conseil, ont tous le même business modèle cœur: La location de matière grise. L'essentiel pour ces boîtes c'est de vendre, il ne faut pas l'oublier.
  • Les ex-Octos hors Octo sont heureux (enfin... un ;) ) et sont content d'être passé dans une boîte qui, tout en faisant sont business, fait grandir ceux qui font son business !
  • N'oublions pas les marchands de légumes ! On est loin de l'élevage industriel et beaucoup plus du maraîchage raisonné. M'enfin faut bien manger mon bon monsieur. Merci pour ce joli post Jérome ! fidèle à ce que je vis depuis un an. Et quelques… le temps passe vite :) Une culture d'entreprise, c'est pas comme une confiture. Plus on en plante et plus ça pousse pour envahir les champs voisins.
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